Histoire et patrimoine

Le nom de Wegscheid, qui veut dire « séparation des chemins  » (en allemand : Weg (chemin) et scheiden (séparation)), remonte au xiiie siècle. Le village appartenait à la seigneurie de Masevaux (à la famille des Habsbourg entre 1324 et 1648).

Le nom Wegscheid apparait pour la première fois en 1315.

Au xvie siècle, le petit vallon du Soultzbach au nord du village constitue le secteur minier le plus important d’Alsace. Les premières machines d’exhaure (pompage d’eau des puits de mines) du massif vosgien furent construites à Wegscheid au début des années 1500. Une « manufacture de fers-blancs » y fut fondée en 1718 par Jean-Henri d’Anthès et est devenue par lettres patentes de 1720 Manufacture Royale de Fers Blancs12, suivie par d’autres industries au xixe siècle.

Le peintre François Joseph Eugène Arbeit naquit le  à Wegscheid, fils de Jean-Baptiste Arbeit, percepteur, et de Thérèse Borneque. Il fut l’élève des peintres Delacroix et Corot et séjourna durant 2 ans à Rome. Il a illustré les ouvrages d’Erckmann-Chatrian et a exposé ses œuvres, de 1876 à 1899, à Strasbourg et Mulhouse. Il était également maire de la commune de Wegscheid de 1876 à 1896.

 

Le  a été créée la Réserve Naturelle Régionale de la Forêt des Volcans de Wegscheid sur une superficie de plus de 100 ha. Les tractations en vue du classement en réserve naturelle ont duré plus de 15 ans et la ténacité du maire Guy RICHARD a permis cet heureux aboutissement. Il s’y trouve une faune et une flore remarquables.

La mise en valeur du patrimoine minier a été décidée par la commune en 2015 à l’initiative du maire Guy Richard. Les premiers travaux de fouilles des mines ont été entrepris dans les années 90 et réactivés depuis 2015 grâce à la passion de l’équipe des archéologues miniers Les Trolls.

Le puits Notre Dame situé à 2 m d’une maison de même que les mines Reichenberg, Fürstenbau, Saint-Jacques et Vogelgesang datant du xve siècle ont été rouvertes. La mine Reichenberg (montagne riche) est en cours de fouille(2018).